La FAQ de l’apprenti écrivain – Ou les secrets du Best Seller

« J’ais envis d’écrire un roman met jeu suit nul en fransais. »

 

Mais où avez-vous vu qu’il fallait savoir écrire pour publier un livre ?

Tous les sites spécialisés vous le diront :

« Le plus important, c’est vous et votre personnalité ! »

« Jouez de votre différence »

« Explorez votre richesse intérieure »

et « Votre talent inné » pour inventer des histoires.

« Votre originalité », quoi !

D’ailleurs, vos collègues, parents et amis Facebook ne vous ont-ils pas dit, en parcourant votre prose, que c’était « super bien écrit » et « hyper original » ? « Qu’on y croyait vraiment » et que « vos personnages étaient super réalistes et hyper attachants » ?

Vous voyez bien !

 

Qu’est-ce que je raconte, dedans ?

 

Votre vie, bien sûr.

Votre récit doit respirer le réel, sentir le vécu, faire savoir au lecteur que, derrière le texte, il y a une personne extraordinaire qui a surmonté des épreuves certes ordinaires, mais avec quel panache ! Quelqu’un qui mérite des centaines d’amis, des milliers de bonnes critiques et des millions de « like » !

N’hésitez pas à multiplier les références à vos expériences et à donner votre avis sur tous les sujets – même si vous ne les maîtrisez pas totalement. Dites-vous que ceux qui liront votre prose n’en connaissent, le plus souvent, pas plus que vous.

L’important, c’est de faire bien sentir que vous écrivez avec vos tripes, à défaut de vos pieds !

 

Une fois que j’ai fini, comment est-ce que j’trouve un éditeur ?

 

Que cela soit clair : c’est vous qui choisissez un éditeur, rarement l’inverse – jamais l’inverse, même, pour certains. Dans cette délicate opération, il va falloir faire preuve de flair et se poser les vraies questions, celles qui fâchent :

« Cet éditeur est-il digne de vendre mon livre ? »

« Publie-t-il des tocards qui risquent de ternir mon image ? »

« Va-t-il pouvoir imprimer le nombre suffisant d’exemplaires pour faire face à la demande ? »

Vous l’aurez compris, si vous voulez jouer dans la cour des grands, il faut choisir un grand éditeur ayant, de préférence, une branche internationale car votre french touch intéressera très probablement le marché américain.

À moins, bien sûr, que vous ne préfériez donner sa chance à un petit éditeur qui, grâce à votre livre, pourrait créer le buzz et se hisser au sommet, à la surprise générale du milieu et de la presse. Cela peut avoir son charme, mais c’est un peu plus long.

Après, c’est un choix, bien sûr.

 

Mon manuscrit sera-t-il lu ?

 

« Il parait que les éditeurs ne lisent pas les manuscrits ! »

C’est vrai dans 99 % des cas.

Faites le test, ce n’est pas compliqué : il suffit de comparer les navets mal écrits qui sortent et l’œuvre sur laquelle vous, vous avez sué sang et eau. La différence de qualité et de travail entre les deux est immédiatement visible, c’est indéniable.

Si les éditeurs prenaient la peine de lire des manuscrits originaux et vraiment travaillés, les librairies seraient pleines de livres de qualité (comme le vôtre !), ce qui est loin d’être le cas.

Il faut donc qu’un manuscrit qui arrive chez un éditeur attire vraiment l’œil pour avoir une chance d’être lu (et donc publié car personne, à moins d’être simple d’esprit, ne risquerait de laisser filer un tel bijou chez un concurrent.).

 

Comment présenter son manuscrit pour qu’il soit remarqué ?

 

Il faut que le manuscrit soit à VOTRE image, donc, le plus extraordinaire possible. Il doit dénoter immédiatement dans l’énorme pile d’imprimés que l’éditeur reçoit chaque jour.

Pour cela, une couleur de papier originale me paraît pertinente. À choisir en fonction du thème abordé, bien sûr, car inconsciemment, la personne qui aura le manuscrit en main associera votre livre à un genre : rose pâle pour un roman sentimental, par exemple ; beige pour un roman historique ; violet pour de la SF ; bleu pour du polar, etc.

Si, en plus, il est délicatement parfumé, là, c’est la cerise sur le gâteau !

Le choix de la police de caractères et sa couleur aussi sont fondamentales. Elles doivent, là encore, être à votre image et sublimer votre œuvre. Par exemple, pour un roman sur les vampires, un manuscrit imprimé en caractères noirs de style gothique sur papier vermillon me paraît tout indiqué. Pourquoi ne pas aussi accrocher à la reliure un petit morceau de dentelle parfumée ?

Il vous appartient de faire preuve d’imagination et de culot – car il en faudra, pour présenter un manuscrit pareil !

 

Faut-il répondre aux lettres de refus des éditeurs ?

 

Bien sûr ! C’est même in-dis-pen-sable.

N’hésitez pas non plus à appeler et à exiger le nom de la personne qui a refusé votre manuscrit sans le lire (si elle l’avait lu, elle ne l’aurait pas refusé. CQFD).

Appelez-la, demandez-lui ce qui a motivé son refus et ne vous contentez pas de prétextes vagues, prenez-la en faute. Faites-lui bien comprendre que vous savez qu’elle n’a pas lu votre livre et que vous pouvez le prouver !

 

Comment prouver à un éditeur que mon manuscrit n’a pas été lu ?

 

Vous n’êtes pas tombé de la dernière pluie et il faut que les éditeurs et les autres auteurs en soient bien conscients si vous voulez vous faire respecter !

Plusieurs techniques peuvent être utilisées, pour savoir si votre manuscrit a été lu ou non.

L’une d’entre elles consiste, comme dans les films d’espionnage, à coller un cheveu entre deux pages. Si le cheveu est intact, lorsque vous récupérez le manuscrit, bingo ! C’est qu’il n’a pas été lu.

Des variantes peuvent être utilisées comme, par exemple, coller les coins de deux pages ensemble.

Vous pouvez aussi « oublier » volontairement les trois dernières pages du manuscrit et conclure par « Vous voulez connaître la fin ? Appelez-moi au 06 60… ». C’est plus dangereux, mais là, vous vous ferez incontestablement remarquer.

 

Est-ce que je dois proposer moi-même une couverture ?

 

Évidemment. Les initiatives de ce genre enchantent les éditeurs et sont la preuve qu’ils n’ont pas affaire à n’importe qui.

Pour vous, c’est une nouvelle occasion de prouver votre maîtrise de plusieurs aspects de la création littéraire. Une chance de faire la différence que vous ne devez rater à aucun prix.

D’ailleurs, si vous me contactez en privé, je vous peux vous fournir (pour un prix ridicule – cartes bancaires acceptées) une liste de prestataires de services qui, pour un prix ridiculement bas, vous aideront à réaliser une couverture inoubliable, si vous donnez le code promo suivant : Graph Premium Spécial Best-seller.

 

Une photo d’auteur est-elle nécessaire sur la couverture ?

 

C’est même fondamental. S’il y a bien une chose qui ne doit pas être négligée, c’est ça. Un livre sans votre tête dessus, c’est un livre fichu. Regardez autour de vous, la TV, les journaux, Internet… Le pouvoir de l’image, tout le temps, partout.

Une bonne photo d’auteur permet de savoir au premier regard si vous pourrez passer aisément à l’image, qu’il s’agisse de TV ou de presse nationale, car vous le savez comme moi : sans TV et sans presse, un éditeur ne pourra pas faire connaître votre livre et, sans promotion adéquate, pas de Best-seller !

Une bonne photo est donc essentielle.

À la fin de l’article, vous trouverez une liste de photographes spécialisés qui, pour une somme modique, sauront faire ressortir toute l’âme de l’Auteur qui est en vous. Code promo : Autor Press Celebrity VIP.

 

« Et si, après avoir suivi ces conseils à la lettre, je ne trouve toujours pas d’éditeur ? »

 

Impossible.

Ou alors, ce sera la preuve indéniable que votre talent se situe à un niveau autrement plus original et novateur que ce qu’un éditeur classique est en mesure de gérer.

Une seule solution, dans ce cas : vous adresser directement aux lecteurs du monde entier en usant de la nouvelle tendance éditoriale qui cartonne sur les cinq continents – et même au-delà ! Une révolution culturelle qui est en train de devenir la nouvelle norme : la World Autoédition !

Avec la World Autoédition, plus de papier, plus de frontières, plus d’éditeur. Juste vous, vos lecteurs et la possibilité de vendre des centaines de milliers d’exemplaires. Non, ce n’est pas un rêve !

Pour en connaître tous les secrets, je vous invite à acheter mon dernier livre : Faire un Bestseller mondial grâce à la World Autoédition ! (Attention, plus que trois jours de promotion à -50 %, après, il sera trop tard ! Dépêchez-vous avant qu’il n’y ait plus de bande passante disponible !)

 

Et souvenez-vous toujours de l’essentiel : votre livre, c’est VOUS !

 

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